Publié le 27 mars 2015
Fabrice Larceneux, chercheur en marketing et stratégie à l’Université de Paris-Dauphine, a réalisé une étude des coûts de transaction sur le marché immobilier résidentiel français.
Voici un un résumé de cette étude publiée par Marc Jelensperger du site bientôt-vendu.com dans la lettre des agents. Son étude a été réalisée sur un panel de 3349 vendeurs et 2728 acheteurs et met en évidence que plus de la moitié des transactions sur le marché immobilier français fait intervenir un intermédiaire spécialisé.
Larceneux a mis en évidence 3 canaux de vente :
Répartition des ventes / canaux de distribution en France:
Avec 67% des ventes réalisées avec le concours d’un agent, nous sommes donc loin de 50%
Le choix de passer par un agent ou de vendre par soi-même est il lié au type de bien?
Non absolument pas, ni du type de bien ni de son emplacement géographique.
Il s’avère que le choix d’un canal n’est pas lié aux caractéristiques du bien (type du bien, emplacement géographique…) ou aux caractéristiques de l’individu (âge, revenu…) mais au choix personnel des particuliers. Cependant, un agent immobilier est sollicité dans 67% des ventes car sa réactivité et son réseau de connaissances lui assurent une réussite 2.5 fois supérieure à une vente réalisée sans intermédiaire. De plus, il met également en évidence que la mise en vente d’un bien avec un mandat exclusif est plus rare mais plus beaucoup avantageuse pour le vendeur.
Le rôle des nouvelles technologies
En dépit de l’essor des sites d’annonces comme leboncoin.fr depuis la généralisation d’internet, la part des transactions immobilières directes ne semblent pas se développer sur les transactions intermédiées.
Larceneux a identifié donc plusieurs facteurs pouvant expliquer pourquoi la vente d’un bien se réalise dans la plupart des cas via un intermédiaire.
Avec l’arrivée d’internet, les particuliers vendeurs sont plus informés sur le marché immobilier et plus experts qu’auparavant. Les agents immobiliers ne peuvent donc plus se contenter d’être des détenteurs d’informations passifs (sur les prix de ventes, sur les particuliers à la recherche d’une résidence), mais ils doivent désormais être des fournisseurs de services dynamiques et réactifs. Face à un marché immobilier de plus en plus compétitif, il est donc devenu important pour les agents immobiliers de démontrer leur capacité à créer une valeur ajoutée à leurs services.
Les agents doivent donc être capables de répondre aux exigences des consommateurs de manière rapide et efficace. Il leur faut donc trouver les éléments leur permettant de se différencier. Fabrice Larceneux mentionne différents moyens pour se détacher de la concurrence :
Les qualités d’un agent immobilier
Les consommateurs devenant de plus en plus exigeants, il s’agit d’apporter une valeur ajoutée aux services proposés par les professionnels. L’agent immobilier doit donc être capable de satisfaire les exigences des particuliers :
Larceneux met donc en évidence l’avantage concurrentiel des agents immobiliers en matière de recherche de bien immobilier ainsi que de gestion de la transaction. Un intermédiaire immobilier permet donc de diminuer les risques financiers, et juridiques liés au processus de négociation ainsi que de diminuer le stress des particuliers qui n’ont pas l’habitude de ce type de transaction.
Fabrice Larceneux est co-auteur du livre le marketing de l’immobilier:
Marc Jelensperger du site Bientot-Vendu.com
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