Publié le 3 janvier 2017
Les professionnels du monde de l’immobilier sont d’accord sur de nombreux points en 2017. A commencer par l’importance de la technologie pour rester compétitif, notamment de l’internet mobile et des smartphones. Ceux-ci permettent de promouvoir un bien avec qualité, de garder le contact avec acheteurs et vendeurs,et de prendre de très belles photos. L’autre nouveauté qui fait l’unanimité cette année c’est l’importance de la formation continue selon les directives de la loi ALUR. Cette professionnalisation à l’américaine va donner un nouveau souffle au rôle de conseiller immobilier. Cela devrait permettre à moyen terme de multiplier les mandats exclusifs. Pour rappel ceux-ci représentent la majeur partie des transactions outre-Atlantique et outre-Manche. Dans le cas contraire, les honoraires varient fortement et leur calcul est justement un point de discorde parmi la profession. Voyons ensemble tous les cas de figures.
C’est l’une des méthodes de calcul les plus utilisées. Le pourcentage moyen pour les frais d’agence varierait entre 6 et 7%. Pour les mandataires qui ont moins de coûts opérationnels celui-ci varie entre 3 et 5%. Cette variation est due en grande partie à la conjoncture économique et à la solvabilité des ménages, ces frais sont souvent négociés à la baisse. Soit les agences s’alignent avec les mandataires, soit elles jouent la carte du service. Les mandataires sont également très bien équipés au niveau des outils logiciels et matériels, ils peuvent jouer cette carte pour aligner leur pourcentage avec les agences également. Bref, le pourcentage négocié tourne souvent aux alentours des 3%.
Certaines régions sont nettement avantagées par rapport à d’autres car le prix moyen de vente d’un bien a progressé beaucoup plus vite que d’autres. A Paris, pour reprendre notre exemple favori, les prix de l’immobilier ont progressé de 155% en 10 ans. En Ile-de-France on note également des variations assez disparates d’une année sur l’autre. Des villes comme Montrouge, Elancourt, Noisy-le-Grand et Nogent sur Marne ont vu leur prix grimper autour de 10% en un an d’après le Parisien (Novembre 2016). Ces fluctuations importantes pourraient être vues comme une aubaine mais elles ne se justifient pas vraiment car d’une année à l’autre le travail du conseiller immobilier reste le même. C’est pourquoi certains professionnels utilisent le plafonnement, ils souhaitent ainsi rassurer le client par rapport à leur rémunération.
Celui-ci reste l’outil de rémunération le efficace car tout travail mérite salaire. Dans le cadre de mandats simples, les conseillers immobiliers prennent le risque important de ne pas forcément être payé lorsqu’ils rentrent un mandat, sans compter le budget dépensé pour une vente non réalisée. Nous avons d’ailleurs déjà traité le sujet en détail dans cet article: Le risque inhérent des mandats simples. En toute logique, ce salaire permettrait également de voir le montant de la commission à la baisse, et de manière transparente.
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