Un accord de retrait envisageable ?

Publié le 16 septembre 2020

Un accord de retrait envisageable ?

Ce 12 mars 2019, les députés britanniques ont une nouvelle fois rejeté le deal négocié par la Première ministre Theresa May avec L’Union Européenne. Quelles sont les termes de négociation de cet accord et quelles en seraient les conséquences ? 

Un accord de retrait envisageable ? 

L’accord de retrait de l’Union Européenne couvre 3 points majeurs. Dans un premier temps, il est discuté du coût du retrait de la Grande-Bretagne. Cette dernière brisant un partenariat économique, elle devra payer à l’Union Européenne une somme importante. On parle actuellement d’environ 39 Milliards de livres Sterling. L’autre question abordée est le statut des résidents britanniques dans l’Union Européenne et des résidents européens à l’intérieur du territoire britannique. Enfin, cet accord doit permettre d’éviter le retour d’une frontière physique entre la Grande Bretagne et les pays de l’U.E. Si le statut insulaire de la Grande-Bretagne détourne naturellement ce problème, la tension proviendrait surtout de la frontière entre l’Irlande du Nord et l’Irlande

Au moment du vote, des périodes ont été prévues pour faciliter la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne. Pour s’ajuster, la période de transition autorisera les deux parties à garder leurs accords commerciaux jusqu’au 31 décembre 2020. Un autre document échelonne la future relation sur le long terme : c’est la déclaration politique. Tout ceci sera valable si d’ici le 29 mars 2019 les députés britanniques votent en faveur de l’accord négocié avec l’U.E.  

Ce 14 mars 2019, les députés ont voté pour en faveur du report du retrait de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne. Désormais, la Première ministre Theresa May doit négocier avec l’U.E. une nouvelle date de sortie. Chaque partie posera ses conditions, notamment en termes de délai. La date ne peut être reportée qu’en l’accord des 27 membres de l’Union Européenne. 

Quelles sont les risques d’un « no deal » ? 

A « no deal » signifierait que la Grande-Bretagne aurait échoué à trouver un accord de retrait. La période de transition ne serait donc plus d’actualité et les lois de l’Union Européenne ne s’appliqueraient plus au territoire britannique. Cela aurait des conséquences importantes sur les prix en Grande-Bretagne, notamment sur la nourriture à cause de la hausse du prix des importations. Cela impacterait aussi le nombre d’expatriés britanniques en U.E., qui ne bénéficierait plus de statuts favorables en tant que résidents européens. 

Un autre référendum ? 

Une autre possibilité est de proposer un autre référendum. 2 issues : un résultat différé ou un résultat applicable immédiatement. Ce processus peut être long, le temps pour une commission électorale d’étudier et de proposer un référendum crédible et pertinent. Le temps estimé est de 22 semaines, soit 5 mois. 

La situation est encore floue à 15 jours du retrait prévu de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne. La Première ministre Theresa May ne semble pas en position de force, tiraillé entre le refus des députés britanniques d’accepter le deal actuel et le calendrier défavorable de l’Union Européenne. Cependant, les députés tendent à ne pas vouloir sortir de l’U.E. sans accord. En effet, les conséquences économiques pourraient être trop importantes pour les britanniques.  

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