Le marché immobilier français permet aux grandes fortunes mondiales de s’offrir des biens de rêves à des prix plus accessibles qu’auparavant.
Le secteur de l’immobilier de luxe, ainsi que sa clientèle, ne cesse d’augmenter dans le monde. Celle-ci, très mobile, détient d’ailleurs de plus en plus de biens dans différents pays, motivée par la sécurité de ces derniers.
Néanmoins, la fluctuation des devises est un élément qui ne doit pas être écarté. La baisse de l’euro peut-elle favoriser le secteur de l’immobilier de Prestige en France?
C’est en tout cas ce qu’espèrent les professionnels du secteur.
En effet, la hausse du dollar par rapport à l’euro bénéfice à la clientèle outre-Atlantique et pourrait bien booster les achats immobiliers de luxe dans l’hexagone. D’autant plus que les prix de l’immobilier sont en hausse aux Etats-Unis et en baisse en France.
Le président d’une prestigieuse agence immobilière à Paris se veut optimiste et déclare «Il y a de bonnes raisons d’espérer un retour à une meilleure fortune pour la France. La baisse de l’euro par rapport au dollar pourrait aboutir à un recentrage de l’investissement vers l’Europe, les prix de l’immobilier en France devenant plus attractifs pour les non Européens. Les clients étrangers seront les acteurs majeurs de la reprise» et ajoute «dès le retour de la confiance, les Français se positionneront à nouveau».
Mais la baisse de l’euro n’est pas le seul élément qui pourrait profiter au secteur de l’immobilier de luxe en France. Le marché des grandes métropoles américaines telles que New York et Miami, a vu ses prix augmenter ces dernières années alors qu’ils ont diminué en France.
Selon une agence immobilière de prestige parisienne, Paris était 20 % moins cher que Londres et 10 % plus cher que New York en 2009. Aujourd’hui, toujours selon cette première, Londres serrait de 2,7 fois plus cher que Paris et New York 70 % plus cher.
Londres conserve sont titre de ville la plus prisé par les investisseurs du monde entiers. L’offre correspondant à la demande dans le secteur du luxe en 2015, il est certain que les investisseurs se presseront aux portes de Grande-Bretagne (d’outre-manche). Néanmoins, ils devront compter augmentation de 3% sur les droits de mutation pour les biens de plus de 1,5 million de livres (de 7 à 10 %).
Même si du point de vue des français la réponse est clairement non, il n’en est pas de même pour les grandes fortunes mondiales. Celles-ci l’estiment plutôt bien placée grâce au réajustement des prix des biens, ce qui a engendré une chute 25 % (soit 2 millions d’euros) depuis 2011 à Paris pour les biens dépassant 200m2. Il faut tout de même noter que le mouvement ne suit pas sur tout le territoire national et les marchés qui résistent voient leurs ventes fortement ralentir, voir même stagner (peu importe strasses et paillettes…).
Petite comparaison entre les marchés du luxe de Miami et Saint-Tropez :
En 2014, Miami a réussi à vendre 232 biens de plus de 4 millions d’euros. Saint-Tropez , 8.
A ce rythme il faudrait donc 40 longues années pour écouler la totalité du stock du village Tropézien, alors que Miami y parviendrait en deux ans.
Bien sûr ce n’est qu’une théorie, et il y a fort à parier que les prix s’ajusteront afin booster le marché d’ici là.
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