Publié le 31 juillet 2018
La question, en réalité, est très complexe puisque la réponse varie pour chaque situation familiale. Toutefois, il est important de connaitre les règles de base du droit des succession puisque l’agent immobilier y est confronté dans sa pratique.
Il est important de préciser qu’est célibataire toute personne ni mariée ni pacsée. En France, le concubinage ne donne aucun droit lorsque le propriétaire décède.
Le célibataire peut être veuf/ve, divorcé ou n’ayant encore jamais été marié.
En présence d’enfants, ce sont ces derniers qui hériteront du bien à parts égales entre eux.
Sans enfant, on remonte alors dans l’arbre généalogique de la personne pour faire hériter :
Il est possible cependant que le défunt ait prévu avant son décès de disposer de son patrimoine en désignant un ou plusieurs légataires en rédigeant un testament. Dans ce cas de figure, le testament sera appliqué.
Il est possible que les époux aient prévu de leur vivant des dispositions particulières, comme une donation au dernier vivant. Nous traiterons ici des couples n’ayant rien prévu avant le décès d’un des conjoints.
Plusieurs cas de figure se distinguent selon la présence (ou non d’enfants)
Ces situations peuvent facilement donner lieu à litige puisque lorsque plusieurs personnes héritent d’un même bien, l’accord de tous les coindivisaires est alors nécessaire pour la vente : cela implique donc l’accord de tous les enfants par exemple, même s’ils sont nus-propriétaires, du conjoint, etc.
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