C’est dans ce cadre que s’inscrit l’activité des réseaux immobiliers. Les agences physiques, traditionnelles, connaissent depuis quelques années une perte de vitesse, tandis que les réseaux d’indépendants ont vu leur part de marché sur les transactions immobilières tripler en 10 ans. Les réseaux de mandataires, portés sur l’innovation et le digital, paraissent mieux adaptés aux évolutions récentes du marché et savent proposer des outils et services qui séduisent à la fois les clients et les personnes souhaitant faire carrière dans l’immobilier. Pour ces derniers, les opportunités sont nombreuses d’exercer une activité leur offrant indépendance, souplesse et rémunération en phase avec les efforts consentis.
Pour une majorité de français, devenir propriétaire de son logement est essentiel. L’acquisition d’une résidence principale reste le premier placement privilégié par les français, et tient parfois lieu d’objectif de vie. Cet investissement dans la pierre permet de se constituer un patrimoine, et se veut sécurisant : les propriétaires ont l’assurance de toujours disposer d’un toit. Ceci explique notamment pourquoi les marchés immobiliers font preuve de résilience, même dans les moments de crise. Une étude Xerfi note ainsi que même dans le contexte difficile de 2020, « le marché de l’immobilier ancien a signé sa deuxième meilleure année jamais enregistrée avec 1,02 million de transactions » Le maintien de taux bas favorise en outre l’accès à la propriété depuis quelques années.
70% des transactions immobilières font appel à des intermédiaires. Les français continuent massivement à faire appel aux professionnels du secteur pour les guider dans des processus d’achat et de vente qui correspondent à d’importants projets de vie. Les français qui sollicitent l’aide d’un professionnel attendent de lui un véritable accompagnement et du conseil, notamment sur les aspects de négociation ou sur les questions juridiques. Les personnes qui souhaitent vendre leur bien attendent évidemment du professionnel auquel elles s’adressent qu’il les aide à trouver des acheteurs, mais aussi à valoriser leur propriété pour en tirer le meilleur prix.
Le mandataire immobilier agit au nom et pour le compte d’un mandant, un réseau qui lui délègue le pouvoir conféré par sa carte professionnelle d’agent immobilier, de mener à leur terme des transactions immobilières.
Multi-casquettes, le mandataire est également un conseiller immobilier : il accompagne sa clientèle sur la valorisation de son bien, prend en charge sa commercialisation, le renseigne sur des aspects juridiques poussés.
Le mandataire fait office de négociateur immobilier : interlocuteur central, tiers de confiance, il se situe au milieu des échanges entre acheteur et vendeur pour fixer le prix. Il peut également être amené à négocier le montant de la commission perçue par le réseau pour la vente d’un bien.
Sur le plan juridique, le mandataire dispose d’un statut d’agent commercial, qui lui permet d’exercer pour le compte d’une agence, elle-même titulaire d’une carte professionnelle. Il se rémunère sur les commissions réalisées sur ses ventes.